Auguste Bachot et Claude-Gilbert Gauthey
Histoire de Pierre Vaux l'instituteur de Longepierre. D'après les documents de Greffe de la Cour d'Assise de Chalon sur Saône et la Correspondance officielle de M. le Juge de Paix Feurtet, qui a su découvrir les véritables auteurs des incendies de Longepierre.
Louhans : impr. de l’Indépendant de Saône-et-Loire, 1889
1 vol. (IX-442 p.) : in-8
Reliure première moitié du XXe siècle en demi-chagrin rouge à cinq nerfs, titre et petit fer d'entre-nerfs à l'oiseau tenant une fleur dans son bec.
[FR 409/C
De 1851 à 1859, Longepierre est frappé par une série d'incendies criminels. Au final, 65 bâtiments sur 104 que compte la commune seront touchés et deux morts seront à déplorer. Rapidement, Pierre Vaux, instituteur, et Jean-Baptiste Petit sont désignés comme les meneurs d'une société d'incendiaires. Malgré leurs protestations d'innocence, le 25 juin 1852, tous deux sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité et bientôt transportés en Guyane. Les incendies reprennent. En 1855, de nouveaux suspects sont arrêtés. Gallemard est finalement reconnu comme le principal instigateur ; ce dernier se suicide en prison. Malgré ces nouvelles informations, Pierre Vaux et Jean-Baptiste Petit ne seront pas innocentés et mourront au bagne. Le 16 décembre 1897, Pierre-Armand Vaux obtient la réhabilitation officielle de son père.